Éclat de Foudre - Me revoilà...

« Bonjour !
Je m'appelle Éclat de. Foudre et l'on me surnomme Foufou. Je suis né pendant la saison des feuilles nouvelles dans le clan du Tonnerre, ce qui me fait 18 lunes. Je suis un mâle. Je vis dans le Clan Originel et actuellement je suis Célibataire. Mon principal défaut est le manque de patience et ma qualité majeure est la rapidité. »

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Éclat de Foudre est un mâle aux poils épais, pas long, mais épais. Ce pelage lui donne chaud, ce qui peut aussi bien l'arranger que de le faire détester. Il est d'une grande carrure, avec beaucoup de muscles. De nombreuses cicatrices lui parcourent le corps. Ses pattes sont assez longues et leurs bouts sont arqués, rond, assez pratique pour la course. Ses coussinets sont d'un rose assez clair et couverts d'une légère couche de poils. Son visage est formé d'un triangle/ovale parfait. Ses oreilles sont pointus, assez longues, et terminées par des touffes de son pelage. Son museau est rose saumon, tout de même assez foncé. Ses yeux ambrés reflètent la moindre émotion. Leur pupille est légèrement ourlée de marron. Son pelage est d'un noir charbonneux, sans aucune tâche d'une autre couleur.

Éclat de Foudre est un matou assez facile à vivre lorsqu'il est de bonne humeur. Il a un caractère généreux et patient, et il est doux comme un agneau. Mais il reste assez autoritaire, car son rôle l'importe beaucoup et il n'est pas près à le lâcher.

Cependant, quand il est de mauvaise humeur, c'est comme si il y avait une deuxième personnalité en lui. Il est bagarreur, cherche les chats, est prêt pour une bonne dispute, et ne laisse personne discuter ses ordres.
Mais qu'importe les deux cas, il est toujours bavard et, de temps en temps, à l'Assemblée, il vante son Clan et dévoile de ses secrets. Voilà son plus gros défaut, celui auquel il faut prendre garde.
Il peut néanmoins être une personne à laquelle vous pouvez faire confiance.

La nuit étendait son grand manteau noir sur la forêt. L'air était chaud, les oiseux gazouillaient toujours malgré l'heure tardive. Une douce odeur de renouveau flottait partout. La saison des Feuilles Vertes était bien là. Les clans, tout heureux de la renaissance de leur cher territoire, filèrent tous vers leurs camps. Tous allaient fêter ce moment tant attendu.

Sur le territoire du Tonnerre, les cours d'eau filaient doucement, leur eau fraîche coulant de tout part. Cette nouvelle saison s'annonçait bienveillante. Quelques chats surgirent des buissons, la fourrure ébouriffée, haletants. Ils attendaient le signal convenu. Un miaulement strident retentit. Ce message dans aucune signification disait pourtant quelque chose de clair pour les guerriers du Clan du Vent. À plusieurs, ils traversèrent la camuse rivière caractéristique au Clan qu'ils allaient attaquer. Ils passèrent le gai sans trop de difficultés avant de s'arrêter à nouveau, échevelés. Ils étaient tout proche de leur but.

Silencieux et invisibles comme des ombres furtives, ils atteignirent rapidement leur cible. Le tressaillement de la queue de celui qui paraissait être le chef indiqua qu'ils pouvaient maintenant attaquer. Une queue se forma et soudain, débouchant du tunnel de fougère, entrée du camp, des dizaine de chats arrivèrent, les crocs découverts, les griffes sorties. Le combat qu'ils appréhendaient - ou attendaient - était là.

Les guerriers se jetèrent sur tous les chats qui se trouvaient dans la clairière. Ceux-ci ripostèrent, mais surpris par l'attaque, il furent vite débordés par les ennemis. Cependant, se débattant comme des beaux diables, quelques chats résistaient. Ces derniers étaient chargés de la protection de la pouponnière, et, un reine étant en train de mettre à bas était dedans. Il fallait à tout pris qu'ils la protège, au périls de leur vie. L'un d'eux était le compagnon de la femelle, un fière guerrier du clan, très fort et intelligent. Mais il savait que la bataille était perdue d'avance. La plupart des siens étaient décimés, ou alors blessés à mort. Il ne devait compter sur aucune aide venant de ceux-ci. Il jeta alors un regard au centre de la clairière. Les deux meneurs adverses s'affrontaient, et l'un d'eux était en bien mauvaise posture. Fallait-il qu'il l'aide ou devait-il protéger sa compagne ? Ce choix serait décisif des deux côtés. Mais, déchiré entre la loyauté et l'amour, il fit son choix.

Des hurlements à déchirer le cœur venant du centre de la pouponnière l'obligèrent à essayer de rester sourd. Deux femelles se trouvaient là. L'une d'elle était allongée, du sang coulant de sa gueule, et l'autre était penchée sur elle, lui soufflant des paroles réconfortantes.

- La... La mise à bas se passe bien ? demanda Tempête de Neige d'un ton inquiet.

L'autre tourna ses yeux ambrés vers lui. Ceux-ci brillaient d'une lueur un petit peu triste.

- Hélas ! J'ai l'impression que non. Elle perd beaucoup de sang et ça fait au moins une heure qu'ils devraient être sortis.

Le jeune guerrier tourna lentement sa tête vers Soleil du Matin, désolé. Cela n'aurait servi à rien, il aurait dû aller aider Étoile d'Hiver. D'ailleurs, peut-être était-il mort. Ses yeux verts fixèrent alors la guérisseuse.

- N'y a t-il vraiment aucun espoir ?

- Du calme ! Je n'ai jamais dit que c'était perdu d'avance ! C'est juste que pour le moment, ça commence assez mal...

Le mâle sentit alors une flamme s'allumer. Ce n'était pas une cause désespérée, il fallait juste qu'ils s'accrochent. Perdu dans ses pensées, il ne vit pas l'ombre noire se faufiler vers la chatte aux yeux jaunes. Ce fut seulement lorsqu'il entendit le cri qu'il réagit.

- Temp... Tempête de Neige ! Aide-moi !

Il se retourna brusquement. La guérisseuse était plaquée au sol, pleine de sang. La tenant dans cette position, le lieutenant du clan adverse lança :

- Alors, on ne protège plus les faibles ? Quel dommage, car celle-ci va mourir dans que tu ne puisse rien faire.

Et il partir dans un ricanement horrifiant, tout en approchant ses crocs de la gorge de sa victime. Le chat blanc saura aussi tôt, mais trop tard, l'autre avait mordu.

- Non, Regard d'Ambre ! Reste avec nous !

- Je... répondit-elle d'une voix faible. Je ne peux pas. Je suis... Je suis guérisseuse et je sais reconnaître les... Les blessures mortelles. Je veillerai à la naissance des... Des petits de Soleil du Matin... Tu peux y arriver... Crois... Crois en ton cœur, Tempête de Neige... Crois en toi.  Ses yeux, sa fierté, devinrent vitreux. La dernière chose qu'elle dit fut : "Attention... Derrière ! Et elle s'éteignit.

Tempête de Neige crut s'étrangler. Regard d'Ambre, la si jeune guérisseuse, Regard d'Ambre, la jolie chatte si douce. Elle était morte. Et rien ne pourrait la ramener. Il sentit en lui couler une énergie nouvelle. Mais un petit cri le fit revenir à lui.

- Derrière toi !

Le mâle se retourna, mais, trop tard. Il sentit une douleur immense dans son corps. Alors, vaincu, il s'arrêta. Son agresseur était fort, et il ne pouvait le battre. Mais en sentant le regard vert ide sa compagne, il décida de combattre. Mais peine perdu, à peine se levait il que l'ennemi le griffait de nouveau. Cette fois, il n'arriva plus à bouger. Il se baissa et attendit. Un ricanement à glacer le sang sortit de la bouche du lieutenant du Clan du Vent. Bientôt, le Clan du Tonnerre se plierai à eux. Alors, il s'approcha du guerrier plein de sang, et, sans pitié, il lui trancha la gueule.

- TEMPÊTE DE NEIGE !!!l

L'assassin se tourna alors vers elle, un sourire cruel s'étendant sur ses lèvres.

Tiens, tiens... On ne s'est pas déjà vu, beauté ? Ah oui, c'est vrai ! Tu essayais de protéger ton papi. Mais je pense qu'il est mort, vu cette blessure ! Je connais toutes mes victimes dont tu feras bientôt partie.

Il s'approcha lentement de sa prochaine victime, assoiffé de sang. Il s'apprêtait à la tuer quand un craquement strident se fit. C'était... C'était le crâne du tueur. La chatte l'avait tuée, elle s'etait vengée.

Quelques heures plus tard, elle mis à bas d'un mâle, noir comme l'ébène.

Éclat de Foudre grandit à son rythme au seuil d'un mère aimante. Il devint guerrier à douze lunes, comme tous. Mais un événement va bouleverser sa vie : l'alliance. Celui-ci ne savait en aucun cas pourquoi les chefs étaient aussi débiles. Il décida de rejoindre ce clan dont il avait entendu parler. L'accepteront-ils ?