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 Sombre, sombre sont les étoiles. |FINI|

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Faucon Solitaire

Faucon Solitaire


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Date d'inscription : 02/04/2015

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MessageSujet: Sombre, sombre sont les étoiles. |FINI|   Sombre, sombre sont les étoiles. |FINI| Icon_minitimeJeu 9 Avr - 15:20

Faucon Solitaire
"Le silence vaut sans doute plus que la mort."

Satellite by Rise Against on Grooveshark


Présentation



« Mraw!
Je porte le nom de Faucon Solitaire et l'on me surnomme habituellement Sol. Je suis né pendant la saison des feuilles mortes dans le Clan de l'Ombre, ce qui me fait 16 lunes. Je suis un mâle. Je vis dans le Clan Originel et actuellement je suis célibataire, évidemment.. Mon principal défaut est mon silence et ma qualité majeure est ma mémoire. »

Race : Inconnue
Parents : Petit Orage - Soeur décédée, Clan des Étoiles.
Plume d'une Hirondelle - Mère décédée, Clan des Étoiles.
Cri d'Agonie - père décédé, Forêt Sombre.

Rang : Guérisseur.
Plat préféré : La souris.
Ambitions : Il n'a aucune ambition connue.
crédits


Physique



Aussi mélancolique que le guérisseur, son pelage est d’un gris plutôt pâle, qui rappelle les nuages annonçant la pluie prochaine, cette pluie qui viendrait tout dévaster sur son passage. Son pelage est de ce gris-là, quoi qu’un peu plus foncé à certains endroits comme autour de son museau et ayant une tâche d’une forme incertaine sur son dos, plutôt étendue, mais pas tant remarqué par les chats, après tout c’est des nuances de gris seulement, donc pourquoi quelqu’un s’en soucierait ? Il n’y a que lui pour faire attention à de tels détails. Parce qu’il fait toujours attention aux détails, c’est ce qu’il remarque chez les autres ou autour de lui avant tout autre chose. Ainsi, s’il se poserait devant le reflet de l’eau ou même ce truc appeler miroir chez les Bipèdes, il verrait dans son pelage, vers le poitrail, des poils plus foncés et d’autre plus clairs, même que vers sa gueule, il y a quelques poils blancs très courts, mais que personne ne remarquerait si ce n’est que lui. Et s’il plongeait toujours dans la même surface son regard qui lui serait renvoyé, il verrait son regard orageux, celui annonçant l’orage, n’annonçant pas le calme, mais vraiment la tempête. Un gris plutôt foncé, qui se démarque des couleurs des yeux qu’il croise habituellement. Et pourtant, dans ces yeux qui semblent d’une couleur unie, plutôt nuances s’y trouvent. Autour de la pupille, le gris est plus clair, comme un nuage très peu chargé d’eau et il devient de plus en plus foncé au fil de l’iris pour finir par un gris orageux, c’est un dégradé dans ses yeux, mais ce qu’il remarque qui l’amuse tout particulièrement, c’est que dans l’œil gauche, la couleur la plus pâle est près de l’iris et celle plus foncé aux extrémités, ce qui est le contraire dans l’œil droit. Il remarquerait aussi qu’il est plutôt petit, qu’il n’a pas tant grandi que ça depuis qu’il est devenu novice, et serait donc plus petit qu’un guerrier avec un peu d’ancienneté. Ses muscles se font malgré tout voir en dessous de son pelage comme il s’entraîne au combat seul, dans la forêt, avec ce mâle étrange. Parlant de ce mâle étrange, sous l’influence de celui-ci, Faucon Solitaire s’emporte parfois et alors, son pelage devient aussi foncé que ses yeux qui, eux, deviennent d’une couleur unie approchant ainsi du noir pâle. Et son pelage devient plus épais, mais simplement parce qu’il se gonfle. Mais c’est rare… pour le moment du moins.


Caractère



Faucon Solitaire pourrait ne pas être connu du Clan Originel s’il n’était pas le plus fidèle ami de la meneuse et s’il n’était pas le guérisseur : il est discret, ne cherche jamais à se faire remarquer. Il n’est pas du genre à vouloir que tous reconnaissent ses talents bien qu’il aimerait marquer l’histoire à jamais, l’histoire des Clans comme l’avait fait Étoile Solitaire, Étoile des Larmes, Étoile du Griffon et Étoile Flamboyante. Toutefois, il laissera toujours les choses faire, parce qu’il ne forcerait jamais la main au destin. Du moins, en étant conscient, parce que même avec son sang-froid dans toutes les circonstances, son calme surnaturel presque et ce silence qui l’entoure – parce qu’il ne parle pas vraiment, Faucon Solitaire peut parfois s’emporter dans une rage folle qui peut effrayer. Dans ces temps-là, son regard s’enflamme, ses yeux sont animés d’une étrange lueur qui ne dit rien de rassurant et son pelage est gonflé, comme beaucoup plus sombre. C’est l’influence du matou qui le suit en permanence et l’aide quand il en a de besoins, concernant les remèdes. Il est sage. Faucon Solitaire est, malgré tout, sage. Quand il n’est pas dans une transe de colère et de rage, il est d’une sagesse bien plus ancienne que lui, mais ne peut évidemment pas savoir d’où cette sagesse lui vient, tout ça lui est inconnu. Sa mémoire n’a pas de limites… peut-être n’a-t-elle d’égale que le vide qui se creuse de plus en plus dans le cœur du guérisseur, ce vide reprit par la tristesse et l’angoisse, par les sentiments menant vers le bas, apportant vers la dépression. Et son cœur ne semble pas vouloir aimer, sans qu’il sache que tout ça va changer. On lui a dit que son destin serait tracé dans un chemin sombre, mais il est bien loin d’imaginer à quel point sa vie se corserait bientôt, lors d’une rencontre. Une rencontre peut tout changer. Quoi qu’il en soit, Faucon Solitaire est assez… solitaire, comme l’indique son nom. Il n’aimerait pas être entouré éternellement, préférant bien souvent être seul, dans son antre, à s’occuper de ses remèdes et tout trier : il n’a pas encore d’apprenti et cela ne dérange point étant donné qu’il est un très jeune guérisseur, étant âgé à ce jour que de douze lunes. Il a tendance à se perdre dans ses pensées quand le silence l’entoure –donc bien souvent et cela ne le dérange pas : il se replonge dans ses souvenirs, quand son mentor était bien vivant. Et il est loyal, c’est la chose la plus sûre. Il ne laisserait jamais Étoile des Hirondelles et ne laisserait jamais le but que s’est fixé le Clan Originel : reconstruire les règles d’avant, refaire les Quatre Clans pour que tout soit de nouveau comme auparavant. Mais il lui arrive parfois de douter… est-ce qu’ils vont y arriver?  


Histoire



C'est le silence qui s'était imposé sur l'assemble de la forêt qui pouvait annoncer que quelque chose allait se passer. Et ce quelque chose allait se produire, c'était évident, impossible à fuir. C'était arrivé comme ça, sans prévenir. C'était arrivé il y a des lunes et maintenant il fallait poursuivre. C'est au sein du Clan de l'Ombre que tout se situe, c'est dans la pouponnière qu'attend une mère. Et c'est maintenant que l'heure est venu. Un cri déchira l'air, les guerriers frissonnèrent. Une naissance était toujours effrayante dans la mesure où tous ignoraient si les petits survivraient. Le guérisseur arriva en courant, une reine l'ayant prévenu de l'événement. Aucune présence du père, cela ne sembla pas étonnant. Personne n'y faisait attention, comme si ce n'était pas important. Tout ce qui semblait comptait à cet instant, c'était les petits qui naîtraient dans un moment. Et un nouveau cri déchira l'air, la douleur se faisait ressentir. Mais dans tous les cas, il fallait souffrir pour que les petits puissent, un jour, des guerriers puissants devenir. Et puis un petit paquet tomba, petit paquet dont on déchira la poche et le petit chaton couina, couina encore et encore de telle façon qu'on voulait disparaître pour ne plus entendre les petits couinements qui déchiraient les tympans. Mais vite, le petit chaton qui était finalement une femelle se calma et alla gentiment téter sa maman. Et puis une nouvelle secousse qui donna naissance à un autre petit paquet qui se contenta cette fois de gémir doucement. Ce qui rendit perplexe la mère, sans comprendre d’où la passivité de ce petit venait. Tout dans la famille avait été bruyant à leur naissance, mais lui faisait exception. Ça la perturbait. Mais le petit se contenta lui aussi, comme sa sœur, d’aller téter sa mère sans plus laisser place à des questions. C’était un petit chaton comme les autres malgré tout et sans lait, sa vie laisserait place à la mort. D’ailleurs, le guérisseur prédit qu’il ne passerait pas la nuit… trop frêle, trop petit. Ainsi, la reine décida d’attendre le lendemain pour lui donner un nom, cela lui permettrait d’avoir des idées, de cette façon.  

Mais le lendemain, tous furent surpris. Le petit mâle était demeuré en vie, les yeux ouverts et dans un coin, près de sa mère, il observait sa sœur qui jouait avec une boule de mousse. Cette dernière l’ignorait totalement malgré qu’ils soient frères et sœurs et lui semblait plus s’inquiété pour la santé de sa sœur que du fait qu’elle ne se préoccupait point de lui, elle. Et c’était sans doute parce que ce qui importait au petit, c’était que ceux qu’il aimait allaient bien, parce que tout serait différent autrement. Il ne serait pas là, les yeux ouverts, à regarder sa sœur jouer sans rien faire. Les yeux gris semblaient briller d’une sagesse ancienne. Quelque chose qui ne disait rien de bien mauvais, mais qui étonnait. Parce que le chaton venait de naître, le chaton ne connaissait rien de la vie… selon les autres. Parce que ce petit était plus mystérieux que le mystère ne pouvait lui-même lui, et que quelque part, il se doutait de sa différence qui le mènerait sur des sentiers bien lointains de ceux que parcouraient les chats l’entourant. Alors il préférait le silence, se réfugiait dans ce calme, pas besoin d’apparence. Il ne parlait pas, il ne disait rien. Il regardait juste sa sœur, qui jouait dans un coin, qui envoyait de sa patte encore frêle une boule de mousse revoler au loin. Et lui l’observait, la regardait, comme si c’était son devoir de la protéger, et dans ses prunelles, une tristesse demeurait, comme si c’était un éternel recommencement qui se déroulait. Comme si c’était une condamnation à revivre ce moment sans que cela ne cesse. Alors sa mère s’avança et leur lança un regard. Le petit ne tenta même pas se lever, il tourna juste sa tête dans sa direction et son regard semblait remplis de questions, des questions sans réponse possible, un regard interrogateur que personne ne comprit. Il fallait être observateur de toute évidence, pour comprendre que les paroles qui n’étaient pas dîtes comblaient son silence.

Alors elle fut fixée. Sa mère sut comment appelée ses petits. Il fallait voir le fruit de son union avec un chat pour pouvoir donner les noms des petits et elle, elle voulait quelque chose qui les corresponde totalement, alors elle avait laissé la nuit passée pour que son idée soit fixée. Et c’était considérée comme chose faîte, maintenant. Elle s’approcha d’une fidèle amie qui était venue pour la soutenir. Soutenir de quoi? Seule elle et son amie étaient au courant… Elle inclina la tête et miaula le nom de ses deux petits. Petit Solitaire et Petite Protégée. Le mâle serait Petit Solitaire. Son pelage gris pâle semblait déterminé quelque chose qu’elle ne saisissait pas et dans son retrait qu’il prenait, elle découvrait une personnalité discrète. Et Petite Protégée, un pelage qui était d’un noir rappelant la nuit sans Lune, celle qui faisait peur, la nuit d’horreur qui ne venait qu’une fois par mois et parfois, cette nuit n’avait même pas d’étoiles et alors le noir complet s’abattait sur la forêt. Petite Protégée s’amusait et Petit Solitaire observait. Il ne tentait même pas de marcher. Et bientôt…bientôt on sut pourquoi. Parce qu’il se leva. Faiblement, inquiet. Et posa une patte devant lui avant de tomber. Il laissa échapper un petit miaulement de honte avant de se relever et…retomber. Il ne tenait pas sur ses pattes. Sa mère le regarda et soupira. Pourquoi les malheurs ne lui arrivaient-ils qu’à elle ces derniers temps? Elle secoua la tête, lança un regard de désespoir à son amie et rentra à la pouponnière piteusement.


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Le temps se faisait étrange, la sècheresse était si forte, le soleil ne se cachait pas. Comme si tout n’était qu’une succession de chose bien normale et un petit chat vagabondait seul, il avait la taille d’un novice. Mais son regard parlait de lui-même, il était beaucoup plus vieux. Beaucoup plus. Mais maintenant, il n’avait que neuf lunes et cela était suffisant pour être le meilleur guerrier à ses yeux. Parce qu’il avait un mentor clandestin qu’il ne connaissait pas, qui venait le voir la nuit, dans ses rêves. Et il lui apprenait encore plus de techniques, de celles qu’il n’avait jamais vues. Mais ce n’était pas assez. Parce que peu à peu, la soif qui animait son mentor commença à animer le petit chat et une voix murmura que tout recommençait. Mais qu’était-ce ce tout ? Le murmure s’était tu et le chaton finit comme il avait commencé. Bercé par la haine de son mentor clandestin envers les Clans, une altercation entre un autre Clan où il s’était montré plus intrépide que prévu, il en décéda. Et au camp, un cri fut déchirant. Nuage de la Protection se tenait là, le corps sans vie de son frère. Ils devaient être ensemble. C’était leur destinée. Ils se l’étaient promis et elle se rappelait de la teneur de leur promesse, c’était une promesse lourde de conséquence… elle en périt. Le chagrin la condamna.


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Petit Solitaire s’était réveillé un matin, alors que le soleil se montrait doucement le bout du nez. Son sommeil avait été mouvementé, mais il ne parvenait pas à mettre la patte sur ce dont il avait rêvé. Sans comprendre pourquoi. Et sa sœur qui ne lui manifestait aucun intérêt, qui l’ignorait complètement. Et pourtant…pourtant, ce matin-là, elle lui dit une chose toute simple. «On ne se séparera jamais. Tant que tu vivras, je vivrais», et puis, elle était partie jouer avec un autre chaton. Il n’avait pas retenu son nom. Ce n’était pas important. Cela faisait deux lunes, deux belles lunes qu’ils étaient chatons, qu’ils étaient nés. Deux lunes d’ignorance face à son incapacité de marcher, personne ne l’aidait, personne ne le regardait, on le laissait seul, face à lui-même. Et c’est à l’aube de cette journée qu’il lui apparut. Son regard semblait plein d’avertissements, comme s’il en savait long. Il était apparu alors que Petit Solitaire se perdait à regarder le monde à l’horizon. Son pelage blanc avait semblé entouré d’étoiles et pourtant, quelque chose semblait luire sur cette poussière. Il n’y prêta pas attention, il regardait juste l’apparition d’un air étonné, il ne connaissait pas ce chat et l’odeur lui était étrangère. Fraîche. Et étrange. Un peu trop étrange à son goût, mais il se contenta de plonger son regard de ciel orageux dans celui de l’autre, qui semblait être bleu, bleu océan, et le regard de cet inconnu semblait parler de mort, comme si la mort allait frapper le camp, mais Petit Solitaire s’était convaincu que ce n’était pas le cas, qu’il ne savait pas interpréter le regard des autres et surtout pas de ce chat.

Sauf que les toussotements de sa sœur le sortirent de ses pensées. Elle semblait en mauvais état. Il avait senti qu’elle était plus faible ces derniers jours, mais il s’était dit qu’elle avait attrapé un simple rhume, sauf que maintenant, il discernait une odeur qui lui était étrange, qu’il ne connaissait pas. Une odeur qui puait, qui l’asphyxiait. Parce qu’il ressentait ce que sa sœur ressentait. Elle avait l’impression que quelque chose la faisait se sentir mal de l’intérieur et il sut plus tard que c’était le mal vert. Truffe coulante, toux grasse, fièvre. Elle était brûlante. Et si frêle, si faible qu’elle était, cela dégénéra rapidement en mal blanc puis elle en décéda. Il n’eut rien pu faire et cette simple pensée le foudroya sur place. Mais il parvint tout de même à se rendre à la pile de gibier et en ramener pour sa mère, trébuchant, tombant se relever. Les moqueries des autres chatons se faisaient entendre, il ne parlait pas, ne réagissait pas. Toujours si silencieux, si calme. Comme si ce calme cachait une tempête, seulement ses yeux ne parlaient pas de tempête, mais d’inondations de tristesse. Donnant l’impression que ce n’était pas la première fois qu’il vivait cette tristesse tant la souffrance lui coupait le souffle.

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Deux lunes avaient passés. Entre temps, sa mère était aussi décédée de maladie. Il se retrouvait seul, seul au monde. Ce chat venait lui rendre visite souvent, toujours. Il sentait sa présence même quand son odeur n’était pas là, même quand il ne le voyait pas. Mais la seule fois où il avait posé la question concernant ce chat qui ne venait pas du Clan, on l’avait refoulé, comme s’il était complètement dingue. Alors dans sa solitude, il s’était amusé à parcourir le camp à la recherche d’herbes, sans en trouver, mais prenait plaisir à se poser devant la tanière du guérisseur, Esprit Chanteur. Ce guérisseur était très gentil avec lui. Il lui faisait des sourires quand il le voyait, bien qu’il n’aille pas lui parler et Petit Solitaire se plaisait à identifier le nom des plantes quand il parvenait à les reconnaître. Ça lui arrivait de mettre le nom sur les plantes, telle que la bile de souris, l’odeur était amère et il paraissait que le goût l’était tout autant.

Et un jour, alors qu’il était seul, les chatons dans la pouponnière, il fit la rencontre d’une chatte. Faire la rencontre, c’était vite dit, parce qu’il connaissait les chats du Clan de l’Ombre, seulement personne ne lui avait parlé jusqu’à maintenant. Mais cette chatte avait fait ça, elle lui avait parlé et elle, c’était Nuée de Cendres, l’espionne du Clan de l’Ombre. Elle s’était montrée douce, malgré les réactions du chaton qui avait fini par se lever pour lui montrer pourquoi tout le monde se moquait de lui, pourquoi il restait en retrait, sans marcher, sans bouger. Et il était tombé, comme de fait. Mais elle, elle était restée. Et ils avaient parlé. Il lui avait posé une question sur le chat au pelage étoile, sans mentionner le fait qu’il semblait avoir quelque chose de plus sombre en dessous des étoiles, parce qu’il lui semblait qu’il ne devait pas le dire et l’espionne avait fait quelque chose d’extraordinaire pour un chaton comme lui : elle avait amené Petit Solitaire à l’entrée du camp, là où on voyait une partie de la forêt. Il en était resté muet d’émerveillement et ils étaient rentrés au camp, Nuée de Cendres aidant le petit à marcher sans qu’il tombe. Une amitié commençait à naître entre les deux chats.

Et ce n’est que le lendemain qu’il fit réellement connaissance avec le lieutenant de son Clan, Griffe d’Acier. Jusqu’à ce jour, il n’avait qu’entendu parler de ce chat intimidant et aux idées immuables, mais il ne l’avait jamais vu. Alors qu’il était parvenu sans tomber à l’entrée du camp, seul, Petit Solitaire avait foncé dans le mâle et avait trébuché, se foutant malgré lui la honte devant le mâle le plus influent du Clan. Ce dernier s’était amusant à effrayer le petit qui s’était retrouvé muet et intimidé. Le regard perçant du lieutenant avait semblé vouloir pénétrer son âme pour découvrir ses plus profonds secrets et alors cette présence se fit savoir. Celui qui venait le voir chaque jour. Alors il reprit peu à peu confiance.

Et c’est ce jour-là également qu’il comprit quelque chose. Quelque chose qu’il affirma au lieutenant, quelque chose qui ne plut pas à Griffe d’Acier. Petit Solitaire ne voulait pas devenir guerrier. Voir le sang couler, le faire couler, se battre pour des parcelles de terre, se battre pour des frontières, devenir chef après avoir été lieutenant, diriger un Clan, c’était très peu pour lui. Il ne voulait pas tout ça. Lui, il voulait la paix, aider les autres Clans pour qu’ils soient tous forts et que les Quatre Clans subsistent sur les terres, mais ne pas faire de bain de sang à la première frontière franchie. Alors il avait compris que son destin, c’était d’être guérisseur. Il avait compris cela comme on comprenait qu’on avait soif, c’était si simple pour le chaton, tellement simple que l’énoncer au lieutenant n’avait pas pris de courage, il l’avait dit facilement, sans l’ombre d’une hésitation.

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   - Aujourd’hui, je m’adresse à vous, moi Esprit Chanteur, guérisseur du Clan de l’Ombre. Après de nombreuses lunes au service du Clan et même si je ne compte pas mourir de sitôt, il est temps de penser à ma succession. C’est pourquoi j’annonce que Petit Solitaire sera mon apprenti.
Le chaton releva la tête, surpris, mais également enchanté. Petit Solitaire ne s’était pas attendu à ce que le guérisseur le choisisse lui en tant qu’apprenti et pourtant… ce n’était pas loin de lui déplaire étant donné que c’était ce qu’il souhaite depuis qu’il avait compris que son destin, son cœur, son âme et chaque fibre de son corps aspirait à devenir l’apprenti du guérisseur. Alors il s’avança légèrement et planta son regard dans celui d’Esprit Chanteur, espérant que ce dernier comprenne à quel point sa proposition lui faisait un immense plaisir. Et même plus. Les mots étaient introuvables tant la situation lui plaisait… et il se devait d’admettre qu’il jubilait à l’idée d’avoir défié le lieutenant qui semblait attendre de lui qu’il se reprenne et devienne un fort guerrier. Il ne serait jamais un guerrier, lui, il serait un guérisseur dont tous les Clans entendraient parler un jour, ça, il se promettait. Il voulait être respecté et marquer l’histoire. Et il ferait sans doute tout pour cela… dans ce qui est possible. Ses yeux gris se posèrent sur la meneuse, Étoile Sauvage, qui s’était avancée vers lui.

 
       - Petit Solitaire, acceptes-tu d’être l’apprenti d’Esprit Chanteur? , demanda Étoile Sauvage avant de poursuivre quand il répondit par un oui déterminé, alors, Nuage de Solitude, dès le quart de lune, tu te rendras à la Pierre de Lune afin de te faire reconnaître par tes ancêtres.

Esprit Chanteur se dirigea vers Nuage de Solitude et posa son museau sur la tête de son nouvel apprenti tandis que tout le Clan criait le nom du novice. Ce dernier pensait qu’à l’aube de cette nouvelle vie, tout allait être plus facile, mais il n’imaginait pas à quel point il se trompait… Si seulement il était parvenu à lire dans l’avenir, il aurait tenté de tout changer. Mais personne ne pouvait lire dans l’avenir, alors il s’était juste laissé couler dans cette douce joie étrange. Nuage de Solitude se rappela au dernier moment que le quart de lune, c’était le lendemain.


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- Esprit Chanteur, on doit partir quand?

La douce voix de Nuage de Solitude avait retenti dans l’antre du guérisseur alors que ce dernier était en train de préparer leurs herbes fortifiantes. Son apprenti le regardait faire, en essayant de mémoriser les herbes à utiliser pour les herbes fortifiantes, ce paquet d’herbes qui était toujours bien utile lors de long voyage comme celui qu’ils allaient entreprendre à cet instant. Le novice se sentait quelque peu seul, mais il ne pouvait mettre en mot ce sentiment, alors il ne faisait qu’attendre que son mentor lui réponde. Aujourd’hui était le quart de lune, il serait présenté au Clan des Étoiles en tant qu’apprenti-guérisseur. Et il était suffisamment nerveux pour que son mentor lui jette un regard attendri. Nuage de Solitude restait généralement silencieux à part quand son mentor l’interrogeait ou que lui-même avait des questions à poser à Esprit Chanteur, comme à cet instant. Il hocha la tête quand le guérisseur lui annonçait qu’ils allaient partir dès qu’il avait fini les herbes fortifiantes, ce qui ne sut tarder.

Le novice gris avala son paquet en se retenant de grimacer au goût amer des herbes et rejoignit son mentor à l’entrée du camp, parce que ce dernier avait été plus vite que lui. Le chaton suivit Esprit Chanteur contentieusement puisqu’il ne connaissait pas le chemin et ne souhaitait pas se perdre. Il aurait bien l’air con de se perdre… L’apprenti-guérisseur manqua de tomber avant de reprendre son équilibre et pesta. Pourquoi ne pouvait-il pas être aussi adroit que les autres ?  Il se sentait encore plus à part maintenant qu’il n’était pas en chemin d’être guerrier, bien que ce soit son choix et qu’il ne tenait pas à faire un autre choix s’il en avait la possibilité. Il finit néanmoins par arriver là où les guérisseurs de la Rivière et du Tonnerre les attendaient et ensemble, ils se dirigèrent vers les Hautes-Lunes.

Il entra à la suite d’Esprit Chanteur, frissonnant dans le noir complet qui était tombé jusqu’à ce qu’ils arrivent dans une grotte où, au centre, se trouvait une pierre. Les rayons de la Lune étaient assez faibles, mais il parvenait tout de même à voir la grotte et il se tourna vers son mentor qui hocha la tête. Nuage de Solitude comprit à cet instant que le choix qu’il avait fait était le meilleur choix, et que jamais il n’aurait pu, n’aurait dû, choisir de suivre les traces des autres apprentis qui allaient être formés pour devenir guerriers ou espions. Il avait peut-être laissé tomber la simple idée de fonder une famille, avoir droit à l’amour, mais cela ne l’importait pas. Il devait être guérisseur. Esprit Chanteur prononça les paroles habituelles et le novice hocha la tête, répondant à l’affirmative et lorsque le guérisseur lui dit, il alla se poser sa truffe sur la pierre qui était désormais inondée par les rayons lunaires.

Aussitôt, tout laissa place au noir complet jusqu’à ce que peu à peu ne se discernent des collines de sables. Il ne savait pas où il était, mais tout ce qu’il savait, c’est qu’un chat se tenait au milieu, c’était celui qu’il voyait tout le temps, mais avant même qu’il n’ait eu le temps de faire quoi que ce soit, le décor changea de nouveau. Il était désormais aux Quatre-Chênes, et il comprit que c’était là le lieu de rencontre entre lui et les esprits de ses ancêtres. Devant lui, une chatte arriva et se posa devant lui. Il la reconnu. C’était Petite Protégée.

- Bonsoir cher frère. Le Clan des Étoiles te reconnaît en tant qu’apprenti-guérisseur à part entière.


Nuage de Solitude comprenait inévitablement que c’était des paroles d’un rituel ancestrale et qu’il ne devait rien prendre de personnel, mais ce qu’il prit pour lui, c’était la présence de sa sœur qui le réconfortait et son ronronnement se fit entendre, mais avant qu’il n’ait pu tenter de dire quoi que ce soit ou même de bouger, la petite chatte posa sa queue sur sa gueule afin de lui intimer le silence.

- Ton sentier ne sera pas le plus facile et ton existence ne tiendra qu’à un fil. Mais il ne te faudra rien tenter d’y changer, ton destin est déjà tout tracé.

L’apprenti se figea, sans rien comprendre. La voix de sa sœur était devenue plus sombre, plus grave. Il lui semblait que quelque chose lui échappait et il ne parvenait pas à comprendre la teneur de ce qui lui échappait même s’il tentait tant bien que de mal de comprendre, de savoir. D'attraper l’information qui lui filait entre les pattes, qui le narguait.

- Ça ne doit pas recommencer.

Et toutes les voix de reprendre cette dernière phrase.

Ça ne doit pas recommencer.

Nuage de Solitude se réveilla en sursaut, il se trouvait de nouveau à la Pierre de Lune, dans la Grotte de la Vie et les guérisseurs autour de lui commençaient à se réveiller à leur tour. Le novice gris poussière s’approcha de son mentor, mais ne parla pas, sachant très bien qu’il ne devait pas parler, sans trop comprendre d’où lui venait cette conviction. Comme si quelque part, les connaissances et rituels des guérisseurs lui étaient déjà connu…


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Le temps passait vite, sans doute même trop vite, laissant les chats patauds, les laissant tenter de comprendre ce qu’ils ne comprennent pas. Et pour lui, Nuage de Solitude, le temps avait passé à une vitesse qu’il ne parvenait pas à suivre, tout lui était incompréhensible. Esprit Chanteur était parti chercher des remèdes la veille et le novice se retrouvait à devoir veiller sur la sécurité et la santé de ses camarades sans l’aide de son mentor. Tu vas y arriver soufflait la voix du mâle qui lui parlait de plus en plus, comme s’il voulait quelque chose. Mais le novice n’y faisait pas attention, il était bien trop nerveux à l’idée de se débrouiller seul. Allant de remède en remède, il maugréait à voix basse. Reviens Esprit Chanteur…disait-il. Il ne parvenait pas à se calmer et il restait dans son antre, sans vouloir faire quoi que ce soit d’autre que d’essayer de voir s’il manquait des herbes pour les cataplasmes et autres choses. Et alors il se mettait à trier tout en s’exprimant à voix haute.

- Il devrait être revenu, je ne pourrais pas me présenter seul à la Pierre de Lune, il est passé où?

Et pourtant… deux jours plus tard, Esprit Chanteur n’était toujours pas de retour, et Nuage de Solitude se retrouvait donc dans l’obligation d’aller là-bas seul… avec l’aide de celui qui l’accompagnait partout où il allait, il prépara les herbes fortifiantes et les avala, sans grimacer cette fois. Il avait dix lunes, son apprentissage était loin d’être terminé quoi qu’il connaissait déjà toutes les herbes ou presque, comme une mémoire artificielle et pourtant… Pourtant, il ne voulait pas que son mentor ait disparu et ne revienne pas. Il demeura silencieux lorsqu’il alla à la rencontre des autres guérisseurs et se contenta de se rendre à la Pierre de Lune. Lorsqu’ils furent rendu, il posa son museau sur la pierre froide et se coucha sur le sol encore plus glacé et le décor s’effaça pour laisser devant lui qu’une nuit étoilée jusqu’à ce qu’une étoile se transforme en un chat qu’il ne connaissait pas.

- Je m’appelle Ciel d’Étoiles, j’étais guérisseur du Clan de l’Ombre bien avant ta naissance… Je suis enchanté de faire ta connaissance, Faucon Solitaire. Tout le Clan des Étoiles te reconnaît en tant que guérisseur à part entière, mais je suis le seul à avoir été autorisé à venir.
Il frissonna. Il venait de connaître son nom de guérisseur, qui lui plaisait d’ailleurs, mais ce n’était pas ce qui lui importait, ce qui lui importait réellement, c’était de comprendre la raison pour laquelle seul ce chat inconnu aux yeux du jeune guérisseur était venu le voir, sans les autres, étant le seul à avoir le droit d’être ici. Quelque chose se passait sans aucun doute, quelque chose de grave pour que le Clan des Étoiles lui-même n’envoie qu’un seul chat pour lui annoncer qu’on le reconnaissait en tant que guérisseur officiel.. mais il était loin de s’imaginer la suite, ce que le défunt guérisseur allait dire.

- Tout va changer. La Forêt entre dans des temps bien sombres, sois prêt à suivre ton cœur et tracer ton destin toi-même. Tu ne pourras plus compter que sur ta clairvoyance. Tout le Clan des Étoiles est avec toi.

Faucon Solitaire resta interdit, incapable de réagir tandis que la silhouette du mâle appartenant au Clan des Étoiles s’effaça, laissant place à la nuit, une nuit sans étoile. Une nuit complètement noire à l’ambiance tendue et électrique… Une ambiance qui n’aidait point Faucon Solitaire à se sentir bien. Et puis, il se réveilla à la Pierre de Lune. Tout allait se passer de travers, il le sentait, mais il savait également qu’il ne pourrait absolument rien y changer, que cela se passerait même s’il essayait que ça ne se produise pas. Parce qu’il était et serait éternellement dans l’impuissance totale, il ne pouvait rien faire, rien changer.


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Il était dans sa tanière cette journée-là, depuis longtemps réveillé, il venait tout juste de revenir de sa collecte de plante quand la guerrière se présentait. Présage des Hirondelles. Il s’était toujours senti tenu à l’écart du Clan… de l’alliance. Tout ça avait été si vite, il n’était pas sûr d’avoir tout compris. Étoile Solitaire avait pris la tête du Clan de la Rivière en même temps de gérer son propre Clan y’a quelque temps, et depuis l’assassinat d’un guerrier du Clan de la Rivière, plus aucun ne s’était révolté. Ça dégoûtait le guérisseur qui avait donc vu deux nouveaux Clans se former : le Clan de l’Acier et l’alliance du Clan du Tonnerre et du Clan du Vent : le Clan de l’Orage. Faucon Solitaire ne voulait faire partie de ni l’un ni l’autre, il voulait le retour des Quatre Clans. Il comprenait mieux son rêve lorsque Esprit Chanteur avait disparu : la forêt n’avait jamais connu de temps plus sombre que ce moment-ci depuis que le mâle était né et tout devait se rétablir avant que… avant que tout ne dégénère encore plus.

Ainsi, il était venu à songer de plus en plus à lancer une rébellion. Et le mâle qui l’accompagnait toujours dont il ne connaîtrait peut-être jamais l’identité ni la provenance tout en sachant que ce n’était pas le Clan des Étoiles parce qu’il reconnaissait désormais l’odeur de ce Clan, lui soufflant que c’était la bonne chose à faire s’il voulait paraître fort. Et tout basculait dans l’esprit du guérisseur qui se sentait inexplicablement déchiré entre deux camps : la voix de ce chat qui semblait déterrer certaines envies bien enfouies telles que le pouvoir et sa volonté à lui qu’il détenait des coutumes ancestrales qui englobaient le retour des Quatre Clans.

C’est pour ça que le guérisseur fut extrêmement soulagé lorsque Présage des Hirondelles entra dans sa tanière, une détermination nouvelle émanant d’elle. Une détermination qui donnait beaucoup d’énergie à Faucon Solitaire, énergie qu’il n’avait plus depuis des temps qui lui semblaient si loin. Il n’eut même pas le temps de parler qu’elle se lança.

- Je vais lancer la révolte, je veux le retour des clans. Aujourd’hui. Est-ce que tu me suis ou est-ce que tu restes la comme un lâche à attendre ton sort ?

Le guérisseur se crispa un instant, furieux de voir qu’elle pouvait penser un seul moment qu’il était d’accord avec cette alliance ou qu’il était faible, qu’il ne ferait jamais rien pour délivrer les Quatre Clans alors qu’il était celui qui faisait le messager entre le Clan des Étoiles – qui se faisait silencieux et le monde des vivants? Mais il parvint rapidement à reprendre contrôle sur lui et ravoir son sang-froid habituel.

- Présage des Hirondelles … Tu peux compter sur moi, je n’ai jamais aimé cette révolte. Je t’aiderais, je vais venir avec toi, mais où comptes-tu aller ?
Parce qu’il était curieux, mais aussi qu’une révolte devait demander un endroit pour se loger, ils seraient peut-être beaucoup ou alors au contraire, ne seraient que deux étant suffisamment courageux pour s’opposer aux alliances qui avaient formé deux camps différents, mais pas deux Clans non, parce que pour le guérisseur, il y aurait toujours que quatre Clans, quoi qu’il en soit.

- Aux Quatre-Chênes, pour le moment.

Il hocha la tête, se demandant encore une fois qui viendrait, qui serait de la partie, qui les joindrait à la révolte, parce qu’il n’avait pas vu d’espoir dans les yeux des chats autour de lui, il n’avait pas vu d’espoir dans les yeux des chats des autres Clans qui formaient l’alliance Orage comme il aimait l’appeler pour ne pas prononcer le mot Clan. Il reporta son attention sur la guerrière.

- Prend garde à toi Présage des Hirondelles.

Ce serait son au revoir à lui, ou plutôt un à bientôt, parce qu’il ne dirait pas un bye, ou un à plus tard, il ne dirait aucune formule de base, rien n’était à ce type de formule, la Forêt n’était elle-même plus pareille qu’avant. Elle le regarda encore quelques instants avant de lancer une seule phrase qui résonna dans le gîte du guérisseur comme une prophétie. Mais le plus inquiétant, c’est que les paroles sonnaient fausses, c’était leur contraire qui semblait tomber comme une prophétie, un mauvais présage.

- Ne t’inquiète pas Faucon Solitaire.

Mais il avait toutes les raisons de s’en faire…

Et le temps passa. Rapidement. Quelques lunes. Deux. Ou plus. En quoi était-ce important le temps qui passait? Faucon Solitaire s’approcha de la meneuse de leur nouveau camp, nouveau Clan, le seul Clan dans la quête du retour des anciens Clans, sans doute le seul étant le plus soutenu par le Clan des Étoiles. Il voyait dans ses gestes, dans son regard, dans sa respiration, que la chatte perdait confiance, qu’elle continuait de faire des cauchemars, qu’elle perdait foi. Mais ils ne devaient pas perdre foi même s’ils ne savaient pas encore à quel point le Clan des Étoiles comptait sur eux pour que tout redevienne comme avant.


-Tu fais toujours des cauchemars Etoile des Hirondelles, ne le nie pas, je le sais très bien.
- Peut être bien Faucon Solitaire… Peut-être bien, ou alors est-ce un présage du Clan des Etoiles ? Peut-être veulent-ils me dire que tout ce que je fais est futile et ne sert à rien ? Que rien ne ramènera les quatre clans ? Mais si c’est le cas … Comment l’annoncer à tous ces chats qui nous ont rejoint, nous sommes presque aussi fort qu’un clan d’apparence, mais, même s’ils mon attribué ce rôle de meneuse, je ne le suis pas Faucon Solitaire, je ne serais probablement jamais une « Etoile ».
- Tu devrais dormir Etoile des Hirondelles, tes pensées sont obscurcies par ton manque de sommeil, les quatre clans reviendrons, grâce à toi, j’en suis certain.

C’était Faucon Solitaire lui-même, généralement silencieux, qui l’avait abordé. C’était celui qui soutenait la chatte depuis le début, celui sur qui elle pourrait toujours compter pour se reposer, qui serait toujours là pour l’aider, veiller sur elle. Il en était venu à se rapprocher d’elle avec cette histoire et il lui semblait qu’il était maintenant en son devoir de s’occuper de la féline qui, malgré tout, n’était peut-être pas préparé à tout cela. Elle leur trouva un nouveau camp, sur une montagne près des Hautes Pierres ou encore derrière, à quoi était-ce si important? Ce qui importait d’avantage le guérisseur, c’était les cauchemars dont était en proie la meneuse. Parce que tous en étaient venus à la nommer «Étoile», à la considérer comme la cheffe. C’était elle qui avait pris les devants après tout et lui, il était le guérisseur. Et les nuits passèrent, froide d’angoisse et appréhension, quand il rêva de la Lune, et de la Pierre de Lune. Il y voyait Étoile des Hirondelles ou encore Présage des Hirondelles. Il la voyait comme lorsqu’allaient les meneurs chercher leurs neuf vies. Il comprit. Le Clan des Étoiles l’avait choisi et la soutenait dans son but.

Quand Étoile des Hirondelles lui parla de son rêve le lendemain, il lui avoua avoir fait le même rêve, sans dire que ce n’était pas exactement pareil. Le Clan des Étoiles n’avait jamais l’habitude de lui parler de façon si claire et concise et même dans ce moment crucial, c’était Faucon Solitaire qui avait compris et déchiffré le message qui, pour une fois, n’était pas si compliqué. Le Clan des Étoiles voulait qu’elle devienne officiellement la meneuse, mais il ne laissa pas la chatte se rende à la Pierre de Lune seule. Les guérisseurs venaient toujours avec les futurs meneurs, il en serait ainsi. Le Clan des Étoiles serait frustré de les voir bafoué un rituel ancien malgré l’urgence de la situation. Il entra donc à la Grotte de Vie lorsqu’ils arrivèrent et comprit qu’elle ne veuille pas attendre, et puis, ils étaient partis bien trop tôt, mais cette fois, leurs ancêtres comprendraient. Ils retournèrent au bout d’un moment au camp et elle apprit au Clan que le Clan des Étoiles les avait baptisé le Clan Originel et qu’elle avait reçu ses neuf vies. Ils étaient soutenus.


Mais une phrase restait, entourant le guérisseur : ce n’est que le début.





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